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Action en contrefaçon ou d’atteinte au droit à l’image

Prestations :

Le droit à l’image, en tant que composante du droit à la vie privée, est protégé en vertu de l’article 9 du Code civil français. Il confère à chaque individu le pouvoir de consentir ou de refuser l’utilisation de son image.

Mais en quoi consiste réellement ce droit à l’image ?

Le droit à l’image est une facette essentielle du droit personnel, solidement ancré dans la législation française. Cela signifie qu’il permet à chaque individu de décider s’il autorise ou non la diffusion publique de son image, ainsi que sa reproduction. Ainsi, diffuser une image sans obtenir l’autorisation appropriée équivaut à une violation de ce droit fondamental.

Tout comme on peut céder ses droits d’auteur ou de marque, il est également possible de céder son droit à l’image ou d’obtenir une autorisation pour son exploitation. Mais comment peut-on qualifier une violation du droit à l’image ?

Étant donné que le droit à l’image est une composante du droit personnel, chacun a le pouvoir d’autoriser ou de refuser l’utilisation de son image. De plus, l’utilisation de l’image de personnes mineures requiert également une autorisation.

Lorsqu’il s’agit de l’exploitation de l’image d’une personne majeure, certaines règles s’appliquent. Si vous êtes identifiable sur une image, il est impératif d’obtenir votre consentement écrit pour que cette image puisse être utilisée. Un simple accord pour être photographié ne suffit pas.

Cependant, la façon dont on évalue la reconnaissance varie selon que l’image a été prise dans un lieu public ou privé :

  • Si l’image est prise dans un lieu public, une autorisation est nécessaire si vous êtes à la fois isolé et identifiable.
  • Si l’image est capturée dans un lieu privé, une autorisation est requise uniquement si vous êtes identifiable.

L’exploitation de l’image de personnes mineures est, tout comme celle des personnes majeures, soumise à l’obligation d’obtenir une autorisation. En effet, dans le cas des mineurs, cette autorisation doit être accordée par écrit par leurs parents ou tuteurs légaux.

Lorsqu’une image d’un mineur de moins de 16 ans est diffusée sur des plateformes de vidéos en ligne, des règlements spécifiques s’appliquent.

Cependant, le droit à l’image présente des limites, notamment en ce qui concerne :

  • Le droit à l’information et à la liberté d’expression.
  • La liberté artistique et culturelle.
  • L’utilisation de l’image à des fins d’intérêt public, scientifique, et autres.

Dans ces cas particuliers, les droits mentionnés ci-dessus ont la priorité sur le droit à l’image, et votre autorisation n’est pas nécessaire pour l’exploitation de ladite image. Par conséquent, dans ces situations, il ne sera pas possible de revendiquer une violation du droit à l’image.

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En cas de violation du droit à l'image, vous avez plusieurs recours à votre disposition :

  1. Demander le retrait de l’image à l’auteur : Si votre image est diffusée sans votre consentement et que vous êtes identifiable, vous pouvez demander à l’auteur de retirer l’image. Vous pouvez d’abord contacter la personne ou le responsable du site qui a diffusé l’image et lui formuler par écrit votre demande de retrait.
  2. Saisir la justice : Si l’auteur ou le responsable du site ne prend pas les mesures nécessaires pour retirer l’image, vous pouvez porter l’affaire devant un tribunal. Si les conditions sont remplies, un juge peut ordonner le retrait de l’image et vous accorder des dommages-intérêts si vous avez subi un préjudice.
  3. Saisir la CNIL : En cas de diffusion non consentie de votre image, vous pouvez également déposer une plainte en ligne auprès de la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés). La CNIL peut enquêter sur les questions liées à la protection de vos données personnelles, mais elle ne peut pas accorder des dommages-intérêts.

En ce qui concerne les sanctions en cas de violation du droit à l’image :

  • Sanctions pénales : Utiliser l’image d’autrui sans autorisation peut entraîner des sanctions pénales et civiles. La nature de la sanction dépend de l’utilisation de l’image. La publication d’une photo ou d’une vidéo sans le consentement de la personne photographiée est punie d’un an d’emprisonnement et d’une amende de 15 000 € en vertu de l’article 226-8 du Code pénal. En revanche, l’exploitation de l’image d’autrui contre son gré, portant volontairement atteinte à son intimité et à sa vie privée, est punie d’un an d’emprisonnement et d’une amende de 45 000 € conformément à l’article 226-1 du Code pénal. Les sanctions sont plus sévères en cas d’images à caractère sexuel.

En résumé, en cas de violation du droit à l’image, vous avez la possibilité de demander le retrait de l’image à l’auteur, de saisir la justice ou de déposer une plainte auprès de la CNIL. Les sanctions varient en fonction de la nature de l’infraction, allant de sanctions pénales à des amendes importantes.

en cas de violation du droit à l’image, des sanctions civiles peuvent également s’appliquer. Si le droit à l’image d’une personne a été enfreint, elle a le droit d’intenter une action en justice pour obtenir le retrait de l’image ou de la vidéo en question.

Si la violation est confirmée et qu’un préjudice est établi, l’auteur de la diffusion peut être condamné à verser des dommages-intérêts à la personne dont le droit à l’image a été violé. Les dommages-intérêts sont une compensation financière visant à réparer le préjudice subi par la personne dont l’image a été utilisée sans autorisation.

Cela signifie que, en plus des sanctions pénales, les sanctions civiles peuvent permettre à la victime de la violation de son droit à l’image d’obtenir une réparation financière pour le tort subi.

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