Prestations :
Le cas spécifique de l’expertise in futurum prévu à l’article 145 du Code de procédure civile. Si les associés minoritaires ne parviennent pas à obtenir les 5 % du capital social, ils ont la possibilité de solliciter la nomination d’un expert en se fondant sur l’article 145 du code de procédure civile. Cet article autorise toute personne à demander une mesure d’instruction in futurum. L’article 145 du CPC offre la possibilité d’obtenir un résultat similaire à celui de l’expertise de gestion, sans avoir à respecter les conditions restrictives associées. En situation de conflit concernant la gestion d’une société et lorsqu’une demande d’expertise est envisagée, le cabinet Moreira Avocat se tient à votre disposition pour vous conseiller et vous défendre.
Le droit à l’expertise de gestion permet aux actionnaires d’intenter une action en justice afin de demander la nomination d’un expert chargé d’établir un rapport sur une ou plusieurs opérations de gestion, dans le but de protéger les actionnaires minoritaires.
La nomination d’experts est spécifiquement restreinte à des opérations de gestion particulières, comme le stipulent les articles L. 223-37 et L. 225-231 du Code de commerce. La jurisprudence établit de manière constante que l’objectif de cette expertise doit être d’évaluer la valeur et l’impact d’une ou plusieurs opérations de gestion.
Il convient de souligner que ce droit est exclusivement réservé aux associés minoritaires.
Le droit d’information des associés minoritaires par le biais de l’expertise de gestion
En principe, tous les associés bénéficient du droit d’obtenir des informations sur la gestion de la société. Cette prérogative est toutefois renforcée pour les associés minoritaires. En effet, la loi autorise spécifiquement les associés minoritaires à mandater un expert en gestion.
D’autres entités telles que le comité d’entreprise, l’Autorité des marchés financiers (AMF) et le procureur ont également la possibilité de solliciter une expertise de gestion.